Reviews du 28 novembre 2006 : Sportpalais, Anvers, BelgiquePar IndochinetteDid I forget to take my Meds…Le soir est tombé sur Anvers… Jeunes, moins jeunes, filles, garçons, et 3ème sexes se baladent devant les portes du Sportpaleis. Pour une fois néerlandophones et francophones se réconcilient pour passer une soirée sous le signe de la sensualité et du rock : Placebo et son charismatique chanteur, Brian Molko are back in Belgium pour un concert décoiffant! Les premières personnes arrivées dans la salle sont assises et discutent de choses et d’autres tandis que d’autres s’agglutinent devant la barrière pour être sûr d’avoir les bonnes places… Je me retrouve à la barrière (merci d’ailleurs à ma meilleure amie de m’avoir gardée la place) juste entre les deux micros. Il est 19 heures. 19h30: “Dames en Heren, hebben we een goed en slecht nieuws. Het slechte nieuws, is het dat de groep in vertrokken eerste kunnen niet zal spelen. Het goede nieuws, is het dat de Placebo vroeger zal spelen.” Hum… J’ai rien compris… Tout ce que je remarque, c’est qu’il y a des cris de joie dans la foule. « Mesdames et messieurs, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que le groupe en première partie ne pourra pas l’assurer parce qu’il est coincé entre Douvres et Calais. La bonne, c’est que Placebo jouera plus tôt. » Là c’est à moi d’exprimer ma joie… 21 heures : La tension monte en même temps que la salle se remplit… même entre les gens autours de moi se disputent pour être le plus possible devant le micro de Brian. Et on pousse, on se bouscule et même parfois ça s’insulte… pour ce faire comprendre de tout le monde on crie « Respect please ». Là on est sûr que tout le monde à saisit le message… 21 heures 15 (ou quelque chose comme ça) : Les lumières s’éteignent et le public s’allume… Placebo va surgir d’un moment à l’autre… les trois écrans illuminés de vert durant notre longue et impatiente attente, deviennent mire et se lèvent tout doucement pour laisser vue sur la batterie de Steve Hewitt déjà en pleine action. Stefan Osdal arrive du côté gauche de la scène en courant… le public crie de plus belle mais ce n’est rien par rapport à ce que déclenche l’arrivé de Brian Molko… les filles autours de moi sont prises d’une crise d’hystérie. Les musiciens étaient lâchés dans l’arène des fauves… Pour rajouter à ça, ils entament Infra-Red… Le public reprend en cœur « Someone call the ambulance. There’re gonna be an accident »… Meds (sans VV mais avec le public qui la remplaçait "Baby did you forget to take your meds"), Because I Want You, Space Monkey où Brian a eu la bonne idée de se jeté dans la foule d’hystériques et tout ce qu’il y a gagné c’est de déchiré son pantalon à l’entrejambe, Drag, Song to Say Goodbye. Stefan nous fait grâce de son petit commentaire comme quoi on devait pas les rendre aveugle (« Blind »)… de nouveau cris… Si on devait continuer le compte rendu du concert comme ça, on va passer toute les chansons avec les quelque fait marquant sans parler du décors… 14 écrans sont dans la salle projetant simultanément la scène, le visage de Brian et de Stefan mais aussi des projections très… placebo : un enfant et sa grande sœur, une femme à moitié nue et affubler d’un éééénoorme pénis rose, des gouttes d’eau prises en vitesse, et j’en passe. Ce qui m’a surpris c’est, non seulement la concentration de Brian sur sa musique prouvant son souci de bien faire, mais aussi le nombre impressionnant de guitares qu’il a eu pendant ce concert (même remarque pour Stefan)… Jeu scénique assez statique sauf pour Stefan qui se permet de descendre devant les barrières pour dire un petit coucou, ou vise deux trois personnes du public et leur fait comprendre qu’il les em… soit. La set list était faite principalement de chansons du nouvel album mais mélangeant également des chansons des autres albums. Pour continuer mon énumération, on a eu droit à un Special Needs, Special K (qu’on a cru Bitter End avec les visualisation de paraboles), I Know, The Bitter End (où ça a enfin un peu bougé), Without You I'm Nothing (qui manquait un peu de David Bowie), One Of A Kind, Running op that Hill, Follow The Cops Back Home, Every Me Every You, Taste In Men, Bionic, Soulmate, et pour finir Twenty Years. La seule déception du concert ne vient pas du groupe en pleine forme mais du public assez froid et pas assez bougeant… Le concert se termine les gens partent mais en restant un peu on essaye de piqué un onglet ou autre chose (comme la set list) pour souvenir… Mais sans succès… On sort, le Je regarde mon appareil photo : 156 ! Assez pour s’en souvenir et pour papoter avec les copines et les copains… Prochaine étape : Indochine à Forest National avec un état proche de l’Ohio comme dirait l’autre… Parce là… ce n’est plus ma meilleure amie qui est fan, mais moi ! Aude Boubaker, le 29/11/2006 |