Reviews du 01 juillet 2006 : Werchter, BelgiquePar LoviatharPlacebo commence traditionnellement par Infra-red et continue sur sa lancée en reprenant une majorité de chansons de MEDS. Sans ordre pré-établi, nous aurons le droit à Meds, Song to Say Goodbye, One of a Kind, Drag, Blind, Post Blue, Space Monkey, Follow the cops back home (un lit, pitié!), Pierrot the Clown en rappel (mon royaume pour une paillasse!) et entre autres Every Me Every You, Special K (l'était temps, sur le tard!), The Bitter End, Special Needs & ... la version 2006 de 36 degrees qui ne ressemble à RIEN. Sauf peut-être à du Céline Dion.Inutile de dire qu'outre certains titres exceptionnels et les anciens morceaux, le reste fait pâle figure. Autour de nous, personne ne connaît les paroles, tout le monde dire la gueule, souffle, s'amuse sur un morceau ou l'autre mais retombe vite dans sa torpeur. Une bonne partie des gens s'en vont durant les morceaux les plus soporifiques. Il y a un peu de quoi. Le public ne reprend pas les refrains. A plusieurs reprises, le groupe s'arrête entre les morceaux. La tention sur scène est palpable. Brian tire une tête terrible. Stef a l'air over-stressé. Quant à Steve, la douleur de sa blessure au bras a l'air d'être horrible. Finalement, le groupe organise son faux rappel avec Pierrot the Clown, Running up that hill et Twenty Years mais nous n'aurons pas le temps de l'entendre car nous nous sommes éclypsés avant la fin, durant 36 degrees, pour aller boire et nous barrer, dégoûtés par ce concert qui restera décidément le pire de tous des quatre que nous avons vécu cette année. Aucune pêche, un très mauvais ingénieur du son, la basse et la guitare complètement muettes, une abomination. Placebo restera décidément cette année le pire groupe que nous ayons vu en concert. Même Franz Ferdinand les dépasse largement. De plus, le public Placébien est de plus en plus désagréable, il règne une ambiance de superficialité, de mépris entre fans, beaucoup de gamineries, de frime... Rien de très naturel et convivial, contrairement à ce que nous avons vécu le deuxième jour avec Muse, la journée parfaite... Placebo était un grand groupe. Actuellement, il ne nous semble plus que fade, sans saveur, sans remise en question et il aura intérêt à se redresser s'il ne veut pas sombrer. A force de faire dans l'easy listening et le pré-maché, on perd un public correct au profit d'un public inintéressé par la musique et se mattant davantage le nombril que capable de découvrir de la musique reposant encore sur des bases artistiques. La musique est une fête, un art. Que faire d'un groupe qui n'aime plus ce qu'il fait ? |