Guitar Bass magazine mars-avril 2006: Placebo, la bonne médecine
Soit un condensé orageux de noisy-rock fiévreux et de ballades ombrageuses, avec entre autres « Drag », l’ excellent broken promise » escorté au chant par Michael Stipe de R.E.M., ou encore « Meds » en compagnie d’Alison Mosshart (la moitié de The Kills). Rencontre a Paris (quelques jours avant la sortie mondiale du nouveau Placebo, prévue le 13 mars 2006), en compagnie du trio gagnant : Brian Molko (chant-guitare), Stefan Olsdal (basse-claviers) et de Steve Hewitt (batterie).
Brian, après avoir poursuivi tes études au Luxembourg, en compagnie de Stefan, tu le retrouves par hasard quelques années plus tard à Londres, où tout a commencé pour Placebo. Dans quelle condition vous-etes vous retrouvés ?
Brian : Avant tout j’étais ravi de quitter le Luxembourg et son ennui quotidien pour me plonger dans l’agitation de la capitale britannique (sourire). Je suis parti à Londres pour étudier l’art dramatique. Le théâtre m’a toujours fasciné, vivre ses émotions sur scène c’est fantastique ! Je prenais des cours d’art dramatique à Oxford, ça me plaisait beaucoup ; les cours étais passionnants. Mes retrouvailles avec Stefan se sont faites grands des hasards… C’étais un après midi d’automne en 94, j’étais dans le metro londonien (sourire) et je poirautais comme tous le monde sur le quai de la station South Kensington. Soudain je reconnais la grande carcasse de Stefan. Je m’approche, on s’est tous de suite reconnus. Ensuite nous sommes allés fêter nos retrouvailles dans un pub… Et des la première pinte de bière je savais que nous allions faire quelque chose ensemble, un groupe très certainement… (rire)
Stefan : Les retrouvailles furent joyeuses, festives (sourire). On s’est mis rapidement à bosser ensemble.
Brian : En effet, trois semaines après ces retrouvailles, on enregistrait nos première ébauches de chansons sur un 4 pistes. A l’époque, on faisait ça d’une manière très artisanale (sourire), très post-punk, avec juste en soutien un clavier et tout autour des instrument jouets, genre guitares pour gamin de 6 ans avec un son très kitsch (rire).
En onze ans de carrière, Placebo a réussi à imposer un style et un son. Comment réagissez-vous quand on evoque à votre sujet « la griffe sonore Placebo » ?
Brian : C’est un compliment, une reconnaissance de notre travail. C’est très flatteur, ça excite notre ego (sourire)
Stefan : … Oui, d’accord. Toutefois il faut rester vigilant et ne pas s’installer dans notre confort.
Justement, le son du nouvel album est beaucoup plus direct que son prédécesseur, Sleeping with ghost. Les morceaux sont plus mordants, plus instinctifs avec un son de guitares abrasif, sans vernis. C’est un retour aux sources ?
Brian : Quand on a attaqué les compositions du nouvel album, on avait en tête le son et l’urgence de notre premier disque. Ce retour au son brut, à la source de Placebo, n’a pas été sans difficultés. Il a fallu qu’on se regarde dans le miroir, sans tricher. Cette mise en danger a été très bénéfique pour la cohésion du groupe. Ce nouvel album nous a vraiment ressoudés.
Steve : Meds est certainement l’album le plus rock de Placebo. Et c’est une très bonne chose !!
Pourquoi avoir confié la production de Meds au jeune français Dimitri Tikovoi ?
Brian : Dimitri n’est pas un inconnu pour nous, c’est un ami, un proche. On connaissait déjà les qualités d’arrangeur de Dimitri avec Trash palace. En plus Dimitri a le même age que nous, c’est important. Sur cet album hormis Flood qui a mixé l’album, on a eu le privilege de travailler uniquement avec des gens de notre génération. C’est un avantage indiscutable, car quand tu travailles avec des personnes plus âgées, il y a souvent un manque de compréhension, un manque d’écoute et de culture. Je prends l’exemple de Jim Abiss qui a produit Sleeping With Ghosts : c’est un bon disque certes mais il manque un peu de spontanéité. En studio, on passait notre temps à parler, à lui expliquer ce qu’on souhaitait sur tel son de guitare, non trop de blah, blah, pas assez d’action. Le travail de Dimitri est a l’opposé de celui de Jim : concentré et disponible.
Vous avez enregistré Meds à Londres au RAK Studios en quatre mois. Comment s’est déroulé l’enregistrement ?
Brian : Dans une ambiance très studieuse. On était comme en classe en train de travailler sur un projet, avec beaucoup d’application. Pour cet album on a choisi d’enregistrer à Londres au RAK Studios parce que c’est un endroit très fonctionnel qui a été rénové dans les années 80. Au RAK, tu n’as pas la haute technologie de pointe que tu peux trouver dans les studios américains ou même français. Le fait de ne pas être vampirisé par une multitude d’effet a ajouté une valeur supplémentaire à cet album. On s’est défendu de sortir, on est resté là dans notre quartier de Charlbert Street bien concentrés pour finir notre album jusqu’au bout… (rire). Cure avait d’ailleurs enregistré l’album desintegration au studio RAK.
Stefan : L’album s’est construit au jour le jour. On jouait les titres des heures et des heures pour trouver la direction, définir les angles et affûter les axes.
Steve : L’essentiel, c’est d’avancer. Parfois, en voiture tu roules sans trop savoir ou tu vas, tu roules et puis soudain tu arrives quelque part…
Le mixage de l’album est signé Flood, l’ingénieur du son favori de Depeche Mode ou de U2… Comment fonctionne-t-il en studio ?
Brian : C’est un grand professionnel. Flood a été le cinquième personnage de l’histoire, après Dimitri il y avait lui, l’homme du mixage. Tout au long de la période de mix’, on a eu une relation très soudée tous les cinq. On a enregistré et mixé quasi simultanément. On était un peu comme un atelier de fabrication, une usine artisanale de musique. L’osmose s’est fait petit a petit, étape par étape, on a découvert le résultat de notre travail, avec un plaisir revigorant. Nous n’avions jamais ressenti ça auparavant.
Steve : C’est incroyable, c’est le premier gars avec qui ont avait jamais travaillé qui voulait de nous… C’était très étrange, très rafraîchissant de travailler avec un type aussi cool que lui.
Par rapport à l’album précèdent, le son de meds est beaucoup plus centré sur les guitares…
Brian : On voulais un son de guitare le plus brut possible, sans couches de maquillage, juste un son direct travaillé dans l’os, comme un coup de griffe sur la joue. Je me souviens encore du son glitter de certains disques de T-Rex, avec la Gibson SG de Marc Bolan chauffé a blanc. Sur cet album j’ai voulu retrouver ce son sauvage et carnassier. En studio, j’étais donc très souvent sur ma Gibson SG mais j’ai découvert la puissance du son Gretsch. Quelle guitare ! C’est un instrument qui en a sous le capot (rires), que se soit en son clair ou saturé, c’est incroyable. Autrement, j’ai fait pas mal de prises sur une Fender Telecaster de 72, une Fender Thinline pour deux titres, une Gibson SG et une Fender Jaguar.
Stefan : Une bonne Gibson fait toujours l’affaire. Le son est puissant, direct, ça sature comme il faut et ça colle bien au son placebo, surtout sur scène. C’est une arme quasi-infaillible et très efficace (sourire). Le reste du temps je suis sur ma Fender Jaguar ou ma Fender Bass VI.
Sur le titre « meds », on découvre à tes cotés la voix d’Alison Mosshart (plus connu sous le pseudo de VV au sein de The Kills). Cette collaboration n’est pas un hasard ?
Brian : Non ce n’est pas un hasard. J’avais envie d’une voix féminine sur ce titre « Meds ». Et immédiatement j’ai pensé à Alison. Travailler avec elle, c’est très agréable, très sauvage aussi.. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années déjà à Londres, elle m’a tout de suite emballé. Depuis j’ai suivi sa trajectoire, son ascension avec les Kills. Quand je lui est demandé de venir participer a un titre de l’album elle a tout de suite été partante. En studio, c’est une bombe : Alison c’est du Viagra a l’état pur (sourire). Elle a une façon de chanter très sexy… Elle est irrésistible.
La collaboration avec Michael Stipe a été plus difficile à mettre en place. Il y a eu des rebondissements : il devait venir, il ne venait plus et finalement il est là, inespéré au chant sur « Broken promise ». Au final, tu es satisfait de cette collaboration ?
Brian : Je pense que c’est un bon titre. Avec Michael, c’est une autre chose… C’est déjà plus complexe, on se connaît, nous sommes amis mais parfois c’est dur d’assemble le puzzle… J’ai toujours été un fan inconditionnel de R.E.M. Quand j’ai écouté pour la première fois « Fall On Me », ça m’a scotché… On a fait le titre a l’arrache, vraiment dans l’urgence.
Sur le dernier opus d’Indochine, Alice et June, tu signes une chanson « Pink Water » …
Brian : Je suis fan d’Indochine depuis l’age de 9 ans. En France, ils sont toujours aussi populaires ; même avec les années ils vieillissent pas (rires). J’ai concocté cette chanson dans la salle de bain d’un grand hotel de Bangkok. Un soir je me suis organisé une retraite dans les toilettes, je ne devais pas fumer dans la chambre car ma copine attendait notre enfant. Au bout de quelques clopes, j’ai trouvé l’inspiration (rires). Voila, maintenant je connais les joies de la paternité, comme Chris Martin (rires).
Qu’est ce que vous écoutez tous les trois actuellement ?
Brian : Le dernier Sigur Ros, Fantastique.
Stefan : Sigur Ros, ils sont très forts.
Steve : Sigur Ros, on va finir par monter un fan club (rires).
Pour la prochaine tournée on parle d’un nouveau guitariste au sein de Placebo. Vous confirmez ?
Brian : Oui, on va engager un nouveau guitariste fin février. C’est un type que l’on connaît, il était déjà dans un groupe… On ne révélera pas son nom, vous le découvrirez sur scène à Paris au Parc de Princes, juste avant l’été ou peu être même avant. On ne sait jamais… (sourire).
Brian, après avoir poursuivi tes études au Luxembourg, en compagnie de Stefan, tu le retrouves par hasard quelques années plus tard à Londres, où tout a commencé pour Placebo. Dans quelle condition vous-etes vous retrouvés ?
Brian : Avant tout j’étais ravi de quitter le Luxembourg et son ennui quotidien pour me plonger dans l’agitation de la capitale britannique (sourire). Je suis parti à Londres pour étudier l’art dramatique. Le théâtre m’a toujours fasciné, vivre ses émotions sur scène c’est fantastique ! Je prenais des cours d’art dramatique à Oxford, ça me plaisait beaucoup ; les cours étais passionnants. Mes retrouvailles avec Stefan se sont faites grands des hasards… C’étais un après midi d’automne en 94, j’étais dans le metro londonien (sourire) et je poirautais comme tous le monde sur le quai de la station South Kensington. Soudain je reconnais la grande carcasse de Stefan. Je m’approche, on s’est tous de suite reconnus. Ensuite nous sommes allés fêter nos retrouvailles dans un pub… Et des la première pinte de bière je savais que nous allions faire quelque chose ensemble, un groupe très certainement… (rire)
Stefan : Les retrouvailles furent joyeuses, festives (sourire). On s’est mis rapidement à bosser ensemble.
Brian : En effet, trois semaines après ces retrouvailles, on enregistrait nos première ébauches de chansons sur un 4 pistes. A l’époque, on faisait ça d’une manière très artisanale (sourire), très post-punk, avec juste en soutien un clavier et tout autour des instrument jouets, genre guitares pour gamin de 6 ans avec un son très kitsch (rire).
En onze ans de carrière, Placebo a réussi à imposer un style et un son. Comment réagissez-vous quand on evoque à votre sujet « la griffe sonore Placebo » ?
Brian : C’est un compliment, une reconnaissance de notre travail. C’est très flatteur, ça excite notre ego (sourire)
Stefan : … Oui, d’accord. Toutefois il faut rester vigilant et ne pas s’installer dans notre confort.
Justement, le son du nouvel album est beaucoup plus direct que son prédécesseur, Sleeping with ghost. Les morceaux sont plus mordants, plus instinctifs avec un son de guitares abrasif, sans vernis. C’est un retour aux sources ?
Brian : Quand on a attaqué les compositions du nouvel album, on avait en tête le son et l’urgence de notre premier disque. Ce retour au son brut, à la source de Placebo, n’a pas été sans difficultés. Il a fallu qu’on se regarde dans le miroir, sans tricher. Cette mise en danger a été très bénéfique pour la cohésion du groupe. Ce nouvel album nous a vraiment ressoudés.
Steve : Meds est certainement l’album le plus rock de Placebo. Et c’est une très bonne chose !!
Pourquoi avoir confié la production de Meds au jeune français Dimitri Tikovoi ?
Brian : Dimitri n’est pas un inconnu pour nous, c’est un ami, un proche. On connaissait déjà les qualités d’arrangeur de Dimitri avec Trash palace. En plus Dimitri a le même age que nous, c’est important. Sur cet album hormis Flood qui a mixé l’album, on a eu le privilege de travailler uniquement avec des gens de notre génération. C’est un avantage indiscutable, car quand tu travailles avec des personnes plus âgées, il y a souvent un manque de compréhension, un manque d’écoute et de culture. Je prends l’exemple de Jim Abiss qui a produit Sleeping With Ghosts : c’est un bon disque certes mais il manque un peu de spontanéité. En studio, on passait notre temps à parler, à lui expliquer ce qu’on souhaitait sur tel son de guitare, non trop de blah, blah, pas assez d’action. Le travail de Dimitri est a l’opposé de celui de Jim : concentré et disponible.
Vous avez enregistré Meds à Londres au RAK Studios en quatre mois. Comment s’est déroulé l’enregistrement ?
Brian : Dans une ambiance très studieuse. On était comme en classe en train de travailler sur un projet, avec beaucoup d’application. Pour cet album on a choisi d’enregistrer à Londres au RAK Studios parce que c’est un endroit très fonctionnel qui a été rénové dans les années 80. Au RAK, tu n’as pas la haute technologie de pointe que tu peux trouver dans les studios américains ou même français. Le fait de ne pas être vampirisé par une multitude d’effet a ajouté une valeur supplémentaire à cet album. On s’est défendu de sortir, on est resté là dans notre quartier de Charlbert Street bien concentrés pour finir notre album jusqu’au bout… (rire). Cure avait d’ailleurs enregistré l’album desintegration au studio RAK.
Stefan : L’album s’est construit au jour le jour. On jouait les titres des heures et des heures pour trouver la direction, définir les angles et affûter les axes.
Steve : L’essentiel, c’est d’avancer. Parfois, en voiture tu roules sans trop savoir ou tu vas, tu roules et puis soudain tu arrives quelque part…
Le mixage de l’album est signé Flood, l’ingénieur du son favori de Depeche Mode ou de U2… Comment fonctionne-t-il en studio ?
Brian : C’est un grand professionnel. Flood a été le cinquième personnage de l’histoire, après Dimitri il y avait lui, l’homme du mixage. Tout au long de la période de mix’, on a eu une relation très soudée tous les cinq. On a enregistré et mixé quasi simultanément. On était un peu comme un atelier de fabrication, une usine artisanale de musique. L’osmose s’est fait petit a petit, étape par étape, on a découvert le résultat de notre travail, avec un plaisir revigorant. Nous n’avions jamais ressenti ça auparavant.
Steve : C’est incroyable, c’est le premier gars avec qui ont avait jamais travaillé qui voulait de nous… C’était très étrange, très rafraîchissant de travailler avec un type aussi cool que lui.
Par rapport à l’album précèdent, le son de meds est beaucoup plus centré sur les guitares…
Brian : On voulais un son de guitare le plus brut possible, sans couches de maquillage, juste un son direct travaillé dans l’os, comme un coup de griffe sur la joue. Je me souviens encore du son glitter de certains disques de T-Rex, avec la Gibson SG de Marc Bolan chauffé a blanc. Sur cet album j’ai voulu retrouver ce son sauvage et carnassier. En studio, j’étais donc très souvent sur ma Gibson SG mais j’ai découvert la puissance du son Gretsch. Quelle guitare ! C’est un instrument qui en a sous le capot (rires), que se soit en son clair ou saturé, c’est incroyable. Autrement, j’ai fait pas mal de prises sur une Fender Telecaster de 72, une Fender Thinline pour deux titres, une Gibson SG et une Fender Jaguar.
Stefan : Une bonne Gibson fait toujours l’affaire. Le son est puissant, direct, ça sature comme il faut et ça colle bien au son placebo, surtout sur scène. C’est une arme quasi-infaillible et très efficace (sourire). Le reste du temps je suis sur ma Fender Jaguar ou ma Fender Bass VI.
Sur le titre « meds », on découvre à tes cotés la voix d’Alison Mosshart (plus connu sous le pseudo de VV au sein de The Kills). Cette collaboration n’est pas un hasard ?
Brian : Non ce n’est pas un hasard. J’avais envie d’une voix féminine sur ce titre « Meds ». Et immédiatement j’ai pensé à Alison. Travailler avec elle, c’est très agréable, très sauvage aussi.. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années déjà à Londres, elle m’a tout de suite emballé. Depuis j’ai suivi sa trajectoire, son ascension avec les Kills. Quand je lui est demandé de venir participer a un titre de l’album elle a tout de suite été partante. En studio, c’est une bombe : Alison c’est du Viagra a l’état pur (sourire). Elle a une façon de chanter très sexy… Elle est irrésistible.
La collaboration avec Michael Stipe a été plus difficile à mettre en place. Il y a eu des rebondissements : il devait venir, il ne venait plus et finalement il est là, inespéré au chant sur « Broken promise ». Au final, tu es satisfait de cette collaboration ?
Brian : Je pense que c’est un bon titre. Avec Michael, c’est une autre chose… C’est déjà plus complexe, on se connaît, nous sommes amis mais parfois c’est dur d’assemble le puzzle… J’ai toujours été un fan inconditionnel de R.E.M. Quand j’ai écouté pour la première fois « Fall On Me », ça m’a scotché… On a fait le titre a l’arrache, vraiment dans l’urgence.
Sur le dernier opus d’Indochine, Alice et June, tu signes une chanson « Pink Water » …
Brian : Je suis fan d’Indochine depuis l’age de 9 ans. En France, ils sont toujours aussi populaires ; même avec les années ils vieillissent pas (rires). J’ai concocté cette chanson dans la salle de bain d’un grand hotel de Bangkok. Un soir je me suis organisé une retraite dans les toilettes, je ne devais pas fumer dans la chambre car ma copine attendait notre enfant. Au bout de quelques clopes, j’ai trouvé l’inspiration (rires). Voila, maintenant je connais les joies de la paternité, comme Chris Martin (rires).
Qu’est ce que vous écoutez tous les trois actuellement ?
Brian : Le dernier Sigur Ros, Fantastique.
Stefan : Sigur Ros, ils sont très forts.
Steve : Sigur Ros, on va finir par monter un fan club (rires).
Pour la prochaine tournée on parle d’un nouveau guitariste au sein de Placebo. Vous confirmez ?
Brian : Oui, on va engager un nouveau guitariste fin février. C’est un type que l’on connaît, il était déjà dans un groupe… On ne révélera pas son nom, vous le découvrirez sur scène à Paris au Parc de Princes, juste avant l’été ou peu être même avant. On ne sait jamais… (sourire).