The Charlotte Observer - Placebo joue l'élément sombre
Placebo, le trio-rock britannique mené par l'androgyne chanteur Brian Molko (qui a fait tourner plus d'une tête masculine par sa présence féminine) peut sembler décalé avec les différents actes émo, hardcore, rap-rock et metal du festival Projekt Revolution, qui prend place mercredi à l'amphithéatre Verizon Wireless. Mais le glam accrocheur du groupe a longtemps influencé de plus sombres formations comme My Chemical Romance et AFI.
"Placebo ? Pour moi ils sont légendaires." raconte Chester Bennington de Linkin Park, qui menait la cadence de la tournée. "Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont peut-être jamais entendu Placebo, mais je les ai écoutés pendant longtemps". Le suédois Stefan Olsdal, bassiste géant de Placebo, partage un lien musical avec un grand nombre des artistes de la tournée. "Il y a un élément assez sombre, commun à tous les groupes présents" dit-il, appelant de France, en Juillet dernier. "Je peux voir des influences similaires aux nôtres dans le dernier album de My Chemical Romance. Beaucoup de groupes de cette tournée écrivent à propos d'émotions difficiles, et de l'aspect profond, et pas très joli de la psyché humaine." Les groupes participant au Projekt Revolution comprennent notamment : Linkin Park, My Chemical Romance, Taking Back Sunday, HIM, Julien-K, Mindless Self Indulgence, The Bled, Saosin, Styles of Beyond, et Madin Lake. La tournée offre à Placebo sa plus grande audience américaine jamais réunie. "C'est probablement le plus grand public qu'on ait jamais eu aux États-Unis, explique Stefan Olsdal. Nous avons tendance à faire nos propres tournées lorsque nous venons ici, ce qui regroupe entre 1000... et 4000 personnes dans les grandes villes."
La réédition en janvier de Meds, le 5ème album de Placebo, a également élargi le public du groupe aux États-Unis. Leur reprise de Running up that Hill de Kate Bush a été diffusé sur Fuse, et a été utilisé dans les épisodes de « Bones », et « The O.C. ». Néanmoins, la dévoiler n'est pas chose aisée.
"Le marché américain leur échappe pour plusieurs raisons, commente Bennington. En tant que fan c'est un honneur pour moi d'avoir leur participation. Mais j'aimerais accroître leur notoriété. Je trouve leur musique tellement bien que je veux la faire partager aux gens."
Alors n'est-il pas frustrant, après 13 ans de carrière, de passer après les favoris ? "Ça le serait si nous n'avons pas eu de succès autre part dans le monde, rappelle Olsdal. Nous avons voyagé et tourné dans tellement d'endroits, comme la Chine, l'Australie, l'Amérique et l'Afrique du Sud. Ça atténue l'amertume de ne pas être un immense groupe aux États-Unis. Il n'y a pas beaucoup de groupes originaires d'ailleurs qui sont reconnus aux États-Unis. Il y a beaucoup de compétition entre les groupes d'ici. C'est difficile pour de nombreux groupes européens de percer sur le marché américain."
Pour les fans du Charlotte Observer déjà accros à leur son, le Projekt Revolution marque le retour très attendu du groupe. La dernière fois que le groupe s'est produit, en mars 1999, Charlotte était à Tremont pour Stebbing Westward. "Qui ?" plaisante Olsdal.
Traduction : Silk
"Placebo ? Pour moi ils sont légendaires." raconte Chester Bennington de Linkin Park, qui menait la cadence de la tournée. "Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont peut-être jamais entendu Placebo, mais je les ai écoutés pendant longtemps". Le suédois Stefan Olsdal, bassiste géant de Placebo, partage un lien musical avec un grand nombre des artistes de la tournée. "Il y a un élément assez sombre, commun à tous les groupes présents" dit-il, appelant de France, en Juillet dernier. "Je peux voir des influences similaires aux nôtres dans le dernier album de My Chemical Romance. Beaucoup de groupes de cette tournée écrivent à propos d'émotions difficiles, et de l'aspect profond, et pas très joli de la psyché humaine." Les groupes participant au Projekt Revolution comprennent notamment : Linkin Park, My Chemical Romance, Taking Back Sunday, HIM, Julien-K, Mindless Self Indulgence, The Bled, Saosin, Styles of Beyond, et Madin Lake. La tournée offre à Placebo sa plus grande audience américaine jamais réunie. "C'est probablement le plus grand public qu'on ait jamais eu aux États-Unis, explique Stefan Olsdal. Nous avons tendance à faire nos propres tournées lorsque nous venons ici, ce qui regroupe entre 1000... et 4000 personnes dans les grandes villes."
La réédition en janvier de Meds, le 5ème album de Placebo, a également élargi le public du groupe aux États-Unis. Leur reprise de Running up that Hill de Kate Bush a été diffusé sur Fuse, et a été utilisé dans les épisodes de « Bones », et « The O.C. ». Néanmoins, la dévoiler n'est pas chose aisée.
"Le marché américain leur échappe pour plusieurs raisons, commente Bennington. En tant que fan c'est un honneur pour moi d'avoir leur participation. Mais j'aimerais accroître leur notoriété. Je trouve leur musique tellement bien que je veux la faire partager aux gens."
Alors n'est-il pas frustrant, après 13 ans de carrière, de passer après les favoris ? "Ça le serait si nous n'avons pas eu de succès autre part dans le monde, rappelle Olsdal. Nous avons voyagé et tourné dans tellement d'endroits, comme la Chine, l'Australie, l'Amérique et l'Afrique du Sud. Ça atténue l'amertume de ne pas être un immense groupe aux États-Unis. Il n'y a pas beaucoup de groupes originaires d'ailleurs qui sont reconnus aux États-Unis. Il y a beaucoup de compétition entre les groupes d'ici. C'est difficile pour de nombreux groupes européens de percer sur le marché américain."
Pour les fans du Charlotte Observer déjà accros à leur son, le Projekt Revolution marque le retour très attendu du groupe. La dernière fois que le groupe s'est produit, en mars 1999, Charlotte était à Tremont pour Stebbing Westward. "Qui ?" plaisante Olsdal.
Traduction : Silk