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TL a écrit:
mais qu'est-ce que dit stef à al fin de "the bitter end" ?
"fuck you " ou "thank you"...
incroyable comme il n'ont pas de public la-bas...
il font leur maximum pourtant (telement le max qu'il sont épuisé et jouent mal)....
nan désolée mais là je les trouve pathétique...malgré eux...ça m'atriste, j'ai l'impression qu'ils font un bide quoi..
T'es dans un festival où t'as pas d'autres choix que de t'asseoir ( je me remets toujours pas de ce concept), il fait encore jour. Tu y vas soit parce que c'est un truc sympa pas loin de chez toi et que ça te sort, soit parce que y a un ou deux groupes en tête d'affiche qui t'intéressent. Tu viens juste d'arriver lorsque le set d'un groupe européen nommé Placebo débute, ou plus probablement, t'arrives pendant leur set (parce que c'était le bordel sur le parking, que tu voulais passer au bar avant, et puis bon, parce qu'on s'en fout un peu des groupes du début, c'est pas la motivation principale de l'achat de ta place). Placebo, tu connais pas. Enfin, y a ta copine Marie qui te dis que si, parce que t'as vu Sex intention, et que la chanson qu'ils jouent juste là est dans le film. Et puis elle, elle sait puisqu'elle a la BO (elle l'a acheté pour The Verve, et tu l'as comprend parce qu'elle est cool et classieuse cette chanson de The Verve). Bref, le nom de ce groupe t'évoque vaguement un truc, mais t'es incapable de le rattacher aux deux ou trois morceaux de lui que t'as dû entendre à la radio ou à la télé. Tu papotes toujours de ça quand Nancy Boy commence. L'intro à la guitare commence à capter ton attention. Même si t'es pas forcément plus emballé que ça par la prestation du groupe, et surtout par la voix du chanteur (parce que bon, on sent qu'il la chante pas de cette manière ci exactement pour la millième fois, et ça c'est cool, mais on sent aussi qu'il maîtrise pas franchement ce qu'il fait, et là y a plus de hasards malheureux que de hasards heureux), tu la trouve bonne cette chanson, et puis la voix du chanteur, même si elle part souvent un peu en vrac, tu la trouves quand même "spéciale", suffisamment pour être attirante. Alors tu commences à battre le rythme du pied, à pas répondre tout de suite à tes potes. Special K est jouée, et là, tes épaules et ta tête marquent aussi le rythme. A l'intro de Taste In Men, tu te dis que ce groupe est loin d'être dénué d'intérêt. La chanson s'est terminée, et là, tu te retournes vers l'un de tes potes, celui qu'est installé à ta gauche, et tu lui dis que tu l'as trouvé bonne, tu oses même employer le terme "envoutant" pour la décrire. Ton pote se fout un peu de ta gueule. Faut dire que lui il est venu pour Linkin Park, alors les gémissements d'un petit branleur qui veut se la péter classe et arty, non, il y est pas très sensible. Tu te détournes de lui pour écouter le dernier morceau. C'est The Bitter End. Efficace. T'adores pas, mais en même temps, t'as le sentiment que si t'étais dans une autre configuration (avec des gens autour de toi qui sont debouts, impliqués, qui bougent autre chose que le petit orteil...), ça pourrait être franchement intense. Après, y a d'autres sets, y a d'autres trucs qui te plaisent. Et en rentrant chez toi, après une nuit matinée de récupération, tu allumes ton pc. D'abord, tu consultes tes mails, mais très vite, tu lances mumule. T'as envie d'en connaître plus sur les groupes qui t'ont plu la veille. Tu charges donc la discographie de My Chemical Romance, et puis aussi, tiens, celle de Placebo. Mais bon, c'est bien connu, on télécharge tellement qu'on a pas le temps d'écouter (je parle d'écouter là, pas d'entendre) tout ce que mumule nous rapporte. Et puis un jour où comme d'hab tu mets lecture aléatoire sur ton lecteur Windows Média en faisant tes devoirs, tu écoutes enfin Placebo. Faut dire que tout ton cerveau est disponible parce que tu sèches sur un exo de math et que tu te donnes l'illusion de ne pas abandonner en gardant les yeux rivés sur ton cahier (t'es conscient qu'ils sont néanmoins dans le vague, mais bon...). Là, c'est My Sweet Prince. A la fin de la chanson, le lecteur passe à Queens Of The Stone Age, et même si t'adores ce groupe, c'est pas de ça dont tu as envie à ce moment là. Alors tu bâcles tes maths, et puis tu décides d'écouter enfin quelques chansons de ce petit groupe que t'avais découvert dans un festival y a quelques mois. Et puis finalement, tu y passes une bonne partie de la nuit, parce que y a cinq CD à écouter quand même, et que tu te repasses celles qui t'ont déjà marquées à la première écoute. T'aimes les titres énergiques, mais pour l'heure, tu t'attardes surtout sur les titres les plus lents. Hang On To Your IQ et In The Cold Night Of Morning sont particulièrement sublimes. Tu mets les cinq albums sur ton MP3. Le lendemain soir, alors que tu rentres de cours avec ton balladeur sur les oreilles, tu les écoutes, et cette fois, tu as plutôt tendance à zapper sur les morceaux les plus energiques. Post Blue et Scared Of Girls s'imposent à tes oreilles comme la douche s'impose après un bain de mer : salvateurs. En l'espace d'un mois, tu connais tout l'univers de Placebo. Et tu es persuadée que dans 20, 30 ans, ce groupe fera encore partie de tes révélations musicales les plus importantes. Tu continueras peut-être à les écouter comme tu le fais maintenant (c'est ce que tu souhaites), mais plus vraissemblablement, ce sera comme une délicieuse madeleine de Proust (mais c'est déjà beaucoup, non ?).
Le festival à Détroit, un vrai bide ? Peut-être aux yeux des Placebo, qui sont habitués à un public acquis à leur cause.
Aux yeux du public ?
Oui, auprès de certains (la plupart ? peut-être, et alors ?) spectateurs ça ne fait pas de doute.
Non, une bonne partie du public aura apprécié, sans plus, mais suffisamment pour applaudir de contentement plutôt que par politesse.
Bien sûr que non, d'abord parce que Placebo a quand même quelques fans américains (on les voit pas mais bon, on est en droit de les imaginer), et puis surtout parce que ce set (bien que passable à mon goût) aura permis la découverte du groupe par un ou deux (ou peut-être même plus) futurs "fans".
Que ce festival ne soit pas très rentable en terme de conquête du public par rapport au temps passé, je veux bien le croire (quoique je n'en soit pas si convaincue que ça). Mais que ce soit un bide, je ne pense pas non. Du moins, pas de manière universelle.
Et puis les festivals, c'est aussi fait pour découvrir des artistes qu'on ne connaît pas. Et même si leur set n'est pas époustouflant au point que la satisfaction du public soit unanime et visible, il se peut que quelques spectateurs s'attachent à la musique et au groupe. En juin dernier, j'ai découvert un petit groupe du nom de Ménomena dans un festival, et même si sur le coup je n'ai pas poussé de cris hystériques (faut dire que la musique ne s'y prête pas, mais même si ça avait était le cas, je ne pense pas que je l'aurais fait), j'ai adoré. Conclusion : j'ai leur trois albums et ma place pour aller les voir en concert dans une petite salle.
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coronarythief a écrit:
çà remonte le moral.
je dirai donc merci aussi.
tu marque un point ca remonte vraiment le morale
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Nathy a écrit:
Merci adbm. Vraiment merci...
Maylis a écrit:
Quel plaisir Adbm, la classe
ling a écrit:
tu marque un point ca remonte vraiment le morale
Euh... moi, c'est admb. Mais je suis contente de marquer un point dans le camp des placebophiles qui y croient encore .
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Nathy a écrit:
Navrée pour avoir écorché ton pseudo admb
Vas te coucher toi.
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