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Lenette a écrit:
Je l'ai regardé et c'est vrai que c'est une pure merveille , dommage que je n'est pas le documentaire.Il y a plus qu'une chose à faire acheter le collector
oui le docu est sympa j'ai pas fini de compter les "you know" surtout que Stefan s'y met aussi.....
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molkofan59 a écrit:
Lenette a écrit:
Je l'ai regardé et c'est vrai que c'est une pure merveille , dommage que je n'est pas le documentaire.Il y a plus qu'une chose à faire acheter le collector
oui le docu est sympa j'ai pas fini de compter les "you know" surtout que Stefan s'y met aussi.....
Grave c'est contagieux
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Psychosis a écrit:
Cette émotion elle ne s'explique pas. Mais elle s'illustre peut-être. Avec cette dernière image de Brian. Les cheveux en bordel, le corps trempé de sueur, et un sourire à débaucher les anges.
Pfiou. J'ai tergiversé longtemps de peur d'être déçue, mais force est de constater que vous êtes tous unanimes : le dvd déchire.
Je vais peut-être m'arranger pour me le faire offrir, finalement.
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God_Schizo a écrit:
Superbe review Psychosis
Merci
J'suis contente que tu me dises ça parce que c'est vraiment plus difficile d'écrire sur un groupe qui a autant d'importance pour moi sans verser dans le larmoyant ou le groupisant. La critique sauvage c'est bien connu, c'est facile et ça fait du bien (genre le groupe que j'avais vu à NY en première partie de JJR je m'étais trop défoulée), mais on ne peut pas parler de quelque chose qui nous tient à coeur sans révéler un peu de soi-même....
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God_Schizo a écrit:
Superbe review Psychosis
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God_Schizo a écrit:
Et je suis d'accord avec toi sur la 'communication' du groupe avec le public, pas besoin de longs discours (cf. Sir Leto qui franchement verse dans la loghorrée parfois), tout peut passer par des regards, des sourires, la musique, etc. Y a qu'à regarder Depeche Mode, à part un 'good evening' quelques 'thank you' et 'alright', toute la communication passe par d'autres formes un peu moins évidentes...
Et comme tu dis quand je vais voir un concert je viens pas écouter un discours mais de la musique
Exactement. C'est pour ça que des fois j'ai l'impression que les journalistes (ou les fans d'ailleurs) tapent toujours un peu sur les mêmes, alors que Placebo est loin d'être le seul groupe qui ne discute pas le bout de gras avec son public (cf Muse par exemple, moi j'dis ça ). Genre Leto lui je l'ai vu une fois en festival, c'était marrant mais j'irai pas le voir en salle ça doit être intenable
Bird eye view a écrit:
Merci, pour décrire ce que je ne peux écrire moi-même
De rien
Dernière modification par Psychosis (13-11-2011 23:23:27)
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Psychosis a écrit:
Ayééééééé il est arrivé le dévédéééééééé
Moi aussi, j'ai adoré le DVD et le documentaire.
Par contre, moi, je ne sais pas aussi bien trouvé mes mots et traduire mes émotions que toi.
Alors GRAND MERCI à toi.
C'est un bonheur de te lire.
Ce DVD est spécial pour plusieurs raisons: d'abord parce que c'est seulement le deuxième DVD live de Placebo en 15 ans de carrière, enregistré 7 ans après le fameux concert de Paris Bercy en 2003 qui avait donné lieu au magnifique «Soulmates Never Die». Et ensuite parce que ce concert à la Brixton Academy de Londres, le 28 septembre 2010, j'y étais. Au premier rang, à la place de choix devant Mister Molko himself. Ce qui fait que j'ai eu droit au petit plaisir jouissif et narcissique de voir ma tronche immortalisée pour le meilleur et pour le pire sur un DVD du groupe qui m'a ouvert les portes de la musique il y a de ça déjà 5 ans. Et ça, ma bonne dame, ça vaut de l'or en barre.
Placebo a décidé de nous livrer une setlist très énergique, dans laquelle certains (dont moi) regretteront l'absence d'une de leur ballade à vous faire chialer Jean-Claude Van Damme. Mais bon, c'est un parti pris du groupe pour ce concert, qui prouve à ceux qui n'en seraient pas encore certains que non, Placebo n'est pas un groupe d'emos sous Lexomil, et est parfaitement capable de faire trembler les fondations de la Brixton Academy. Il y a aussi un parti pris au niveau du traitement de l'image, avec un mélange entre images pro et clean, et images style amateurs filmées d'un portable. Le résultat est réussi, le mélange juste assez bien dosé pour offrir de magnifiques plans tout en restituant l'ambiance survoltée du concert. Seul bémol: les sortes de traits blancs qui parcourent l'écran seulement pendant la première chanson, qui ne servent franchement à rien, et m'ont laissée assez perplexe. Mais passons aux choses sérieuses.
Placebo a décidé de nous assassiner dès la première note, puisque la chanson qui ouvre le concert est LA chanson. Nancy Boy, l'hymne placébien absolu issu du premier album, qui fédère toutes les générations de fans. C'est aussi la chanson déclarée morte et enterrée par son créateur, qui avait juré de ne plus jamais, JAMAIS la rejouer, genre faudrait lui passer sur le corps et lui mettre un flingue sur la tempe. Apparemment il n'y a pas eu besoin de recourir à de tels extrémités pour que sa Seigneurie daigne rechanter cette chanson pour le plus grand plaisir de ses fans. Donc quand les premières notes retentissent, c'est une vague d'euphorie qui explose, les mots écrits il y a plus d'une décennie dans cette même ville, scandés à plein poumons par une foule en délire avec la même rage et la même passion qui les avait inspirés. La chanson se termine et je me dis que je peux bien me faire écraser par un camion citerne demain, je m'en fous, j'aurai vu Nancy Boy en live.
S'ensuit Ashtray Heart, loin d'être une de mes chansons préférées du dernier album, mais qui est très efficace en live. Puis viens Battle For The Sun, toujours aussi lancinante et puissante, avec le dernier vers chanté a capella. Un frisson de sensualité qui électrise la salle. Soulmates, même en version très pêchue délivre toujours autant d'émotions, et Kitty Litter, bombe sexuelle sonore, fait monter la température de quelques degrés supplémentaires. Arrive enfin Every You Every Me, autre hymne de référence placébien. C'est peut-être la chanson qui aura connu le plus de mutations au cours des années, sans perdre une once de sa puissance. Cette version ne déroge pas à la règle, et le public exulte en s'égosillant sur des paroles bien connues. Petit moment d'émotions avec Special Needs qui sera la chanson la plus «calme» du set, avant de laisser place à Breathe Underwater, chanson que j'adore et qui rend très bien en live. Molko en profitera pour placer son éternelle introduction «This is a public announcement...», ce qui sera le seul moment où il prendra véritablement la parole. Parce qu'avant que j'entende des dents grincer, oui effectivement, Brian Molko est peu loquace (pour employer un euphémisme), il l'a toujours été, et c'est pas à presque 40 piges qu'il va soudainement se mettre à déblatérer pendant trois heures. En même temps, chacun son kiff, mais moi je vais à des concerts pour écouter de la musique... Surtout qu'ici la communication passe par autre chose, par ses gestes, par ses sourires, par la façon drôle et touchante qu'il a de jouer, d'habiter ses textes. Donc même après une tournée éprouvante, une santé mise à rude épreuve (ils annuleront d'ailleurs les concerts restants, faisant de Brixton la dernière date de la tournée), une maigreur à faire pâlir Kate Moss, ben il a quand même réussi à créer une véritable communion avec le public ce soir-là, et pour ça je lui tire mon chapeau.
Quant à Stefan, toujours aussi impérial (plus il vieillit, plus il est beau ce mec, faudra qu'il m'explique un jour), il se balade beaucoup sur scène accompagné de sa magnifique basse blanche qui colle parfaitement à l'image de son maître: fine, racée, élégante, et... pailletée!
Après The Never Ending Why et Bright Lights débarque la version mi-acoustique, mi-électrique de Meds que j'adore. Un Teenage Angst bien boosté laisse place à LA reprise de All Apologies de Nirvana. Placebo a toujours livré des reprises excellentes et celle-là en live, c'est juste une tuerie (mention spéciale aux grimaces de Molko, juste hilarantes). Le chorus de fin avec l'alchimie des voix de Brian et de Stefan installe une ambiance planante. S'enchaînent For What it's Worth, Song to Say Goodbye et sur un The Bitter End bien énervé, Placebo s'en retourne backstage pour le break de rappel.
Ils reviennent avec Trigger Happy Hands qui est décidément une bombe en live, accompagnés de lâchers de ballons et de confettis (qui ont la sale habitude de se coller à des endroits vraiment improbables). Puis quand arrive Post Blue, je ne parviens pas à retenir un couinement de joie. Parce que cette chanson elle est juste trop géniale, trop trippante, trop sexy quoi. Après un retour surprise de Infra-Red, le concert se clôt sur le traditionnel Taste in Men.
Le groupe remercie longuement le public hébété, Steve jette ses baguettes, ils 'inclinent, un geste de la main, encore trois petits tours et puis s'en vont. Moi je n'ai toujours pas compris ce qui m'ait arrivé ce jour-là, pourquoi je n'ai pas pu retenir mes larmes. Pourtant ce n'était pas le meilleur concert de Placebo que j'ai fait, pourtant je suis une grande fille qui n'a jamais pleuré à leurs sorties de scène, pourtant je sais qu'ils reviendront, donc je sais pas.
Cette émotion elle ne s'explique pas. Mais elle s'illustre peut-être. Avec cette dernière image de Brian. Les cheveux en bordel, le corps trempé de sueur, et un sourire à débaucher les anges.
Voilà, review aussi postée sur mon blog. Je pense que je posterai aussi bientôt un article plus général sur Placebo, mais quand j'aurai moins de trucs à faire pour le boulot héhé
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yhtac69 a écrit:
Moi aussi, j'ai adoré le DVD et le documentaire.
Par contre, moi, je ne sais pas aussi bien trouvé mes mots et traduire mes émotions que toi.
Alors GRAND MERCI à toi.
C'est un bonheur de te lire.
Merci beaucoup mam'zelle
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Dernière modification par God_Schizo (23-11-2011 18:16:20)
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KitschObjekt a écrit:
Je viens enfin de voir le concert (oui, j'ai un train de retard)
Le concert est bon, mais quelque chose m'a "choqué" dès le début du DVD.
Plusieurs plans de Brian, de Stefan.. et très peu du batteur (que je n'apprécie ni par son style, ni par son jeu, mais c'est purement subjectif)
Et j'ai cette impression de voir ici un pur batteur live, par un membre permanent du groupe, le début du dvd tourne vraiment autour des 2 "anciens"
Après je suis d'accord avec ce qui a été dit précédemment, trop de plans identique du public, qu'on entend pas et ne voit pas assez, le real à pas suffisamment souligné l'ambiance du concert à mon goût.
En dehors de tout çà, le groupe est en forme, communicatif (sans jacter, un comble !), la setlist est très bonne, le montage énergique, le son est bien carré et typiquement Placebo, le concert est foutrement bon, et la voix de Brian est au top, même si il agace parfois (sur BTFS) en en faisant trop, à l'instar d'un Mat'Bellamy qui cherche à imiter un cheval. Stefan est impérial et Steve se donne, bref un excellent concert, je le regrette pas !
Je connais pas assez pour voir de quelle attitude tu parles mais
Et Stefan est toujours impérial.
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